Choisir un trépied : comment faire ?
Choisir un trépied : comment faire ?

Choisir un trépied : comment faire ?

Le trépied est l’un des accessoires les plus importants pour la photographie et la vidéo. Nous abordons ici les différents types de trépieds, leurs utilisations les plus courantes et les critères de choix d’un trépied adapté à vos besoins et à votre budget.

A quoi sert le trépied ?

En principe, le trépied sert à maintenir l’appareil photo dans une position stable, afin d’éviter les tremblements, les vibrations et les mouvements indésirables.

En photographie, le tremblement de l’appareil ou le mouvement de l’appareil pendant la prise de vue (le temps que l’obturateur reste ouvert) se traduit par une image tremblante, une image floue ou brouillée due à un mouvement involontaire de l’appareil.

Dans de nombreux cas, le flou d’une photo est imputé à l’appareil photo (résolution / système de mise au point) ou aux objectifs, alors qu’il peut en fait être dû au bougé de l’appareil.

Plus la vitesse d’obturation est lente, plus le risque de bougé est élevé.

En photographie, on considère généralement que la prise de vue à main levée nécessite une vitesse d’obturation supérieure à 1 divisé par la longueur focale équivalente utilisée.

Par exemple, pour photographier à main levée avec un 50 mm sur un appareil APS-C (facteur de recadrage de 1,5 par rapport au plein cadre), la longueur focale équivalente serait d’environ 75 mm (50 mm x 1,5) et la vitesse minimale pour éviter le bougé de l’appareil serait de 1/75 seconde, mais cela dépend beaucoup de la personne et de la situation.

Les systèmes de stabilisation d’image donnent une marge supplémentaire lors de la prise de vue à des vitesses lentes, mais ne peuvent pas garantir des images sans tremblement dans toutes les situations.

Pour la photographie à longue exposition, il est essentiel que l’appareil soit parfaitement stable, et dans ce cas, le trépied est notre meilleur allié.

Dans le cas de la vidéo, le tremblement de la caméra et les mouvements involontaires de la caméra (par exemple, lors d’un enregistrement à main levée) sont encore plus gênants et très désagréables dans la plupart des cas.

Pièces d’un trépied

  • Le trépied lui-même (pieds et articulations)
  • La colonne centrale (facultative, tous les trépieds n’en sont pas équipés)
  • La tête ou rotule (permet d’ancrer l’appareil photo au trépied et de faire différents mouvements pour le cadrage, nous verrons plus loin les types de rotules les plus courants).

Sur les trépieds qui permettent d’interchanger la tête, celle-ci est normalement fixée au moyen d’un filetage de 3/8 de pouce (3/8″). La caméra est fixée à la tête par un filetage de 1/4 de pouce (1/4″).

Dans certains cas, par exemple pour fixer des accessoires à la tête, un adaptateur 1/4″ à 3/8″ peut être nécessaire.

Le crochet situé en bas de la colonne centrale est utilisé pour ajouter un poids supplémentaire au trépied (par exemple un sac à dos, un sac contenant des pierres, de la terre, etc.) afin d’abaisser le centre de gravité de l’ensemble et de lui donner plus de stabilité.

En général, un plus grand nombre de sections de jambes signifie une moins grande stabilité de l’assemblage, mais d’un autre côté, cela permet d’emballer le trépied dans un espace très réduit pour le transport.

Certains modèles permettent de retirer la colonne centrale et de la placer à l’horizontale. D’autres modèles permettent de positionner la colonne à différents angles. Cette option est très utile pour certains types de photographie : macro, photographie de produits…

Types de trépieds

Il n’y a pas de trépied idéal. Chaque type de trépied et chaque modèle cherche un compromis entre différentes caractéristiques, souvent incompatibles entre elles :

  • qu’il offre la plus grande stabilité possible
  • Il doit être utilisable et faciliter le travail du photographe.
  • Il doit être petit et léger pour être transporté.
  • Il doit être suffisamment élevé pour permettre de travailler confortablement dans la plupart des situations.
  • Qu’il permet des configurations très souples : hauteur variable, mobilité indépendante des pieds, mobilité de la colonne…
  • qu’il présente un bon rapport prix/performance

Types de trépieds en fonction de leur utilisation / caractéristiques :

Trépieds légers bas de gamme (tout-en-un)

Ils sont généralement fabriqués en aluminium et en plastique. La tête et les jambes forment un tout (tout-en-un), elles ne peuvent être séparées ou interchangées avec d’autres modèles ou pièces.

Trépieds de voyage légers dans la gamme moyenne à haute

Leur construction est plus robuste, avec davantage de pièces métalliques ou de pièces en matériaux robustes. Ils recherchent un équilibre entre stabilité et légèreté (poids et taille pour le transport). Selon le modèle et/ou la gamme, il peut s’agir de trépieds tout-en-un (sans tête interchangeable) ou avec un corps séparé. En montant en gamme, la plupart d’entre eux permettent d’interchanger la tête.

Trépieds à charge moyenne (gamme moyenne et moyenne-haute)

Ce sont des trépieds qui supportent des équipements plus lourds, par exemple pour travailler avec de gros téléobjectifs dans la nature. Ils recherchent également un équilibre entre stabilité et portabilité, mais en privilégiant la stabilité. Presque tous les trépieds de ces gammes sont vendus séparément de la tête.

Trépieds de studio

Il s’agit généralement de trépieds lourds et très robustes, afin d’assurer la plus grande stabilité possible. Ils sont largement utilisés, par exemple pour l’enregistrement vidéo.

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Monopodes

C’est une option très populaire pour la photographie de sport et de nature (oiseaux, animaux sauvages, etc.). Le monopode supporte le poids de l’appareil photo, offre beaucoup plus de stabilité que la prise de vue à main levée (il minimise les tremblements, mais ne permet pas la prise de vue en pose longue) et, par rapport au trépied, offre au photographe une grande liberté de mouvement.

Trépieds de poche

Ils sont très petits, quelques centimètres de long. Ils sont parfaits pour être transportés partout et permettent de poser la caméra sur le sol (sur un rocher, sur le sol, sur une table…) en assurant la stabilité et en évitant de salir ou d’endommager l’équipement.

Trépieds flexibles

C’est un concept tout à fait différent. Les jambes sont flexibles ou articulées, de sorte qu’elles peuvent s’accrocher à des poteaux, des branches, des barres… offrant ainsi une stabilité à la caméra et des points de vue différents de ceux d’un trépied conventionnel.

Types de têtes de trépieds / têtes

Si les pieds (le trépied lui-même) sont principalement responsables de la stabilité, la tête est la partie qui influence le plus la facilité d’utilisation du trépied.

La tête doit nous permettre de cadrer facilement avec la caméra, de fixer une position stable ou d’effectuer des mouvements de cadrage doux en vidéo (pan – tilt).

Tête à boule

La rotule est littéralement une boule de métal qui a une liberté de mouvement presque totale à l’intérieur de son logement. Une fois que nous avons le cadrage exact, nous serrons un sabot de pression qui laisse la balle complètement fixée.

Il est probablement le plus adapté à la photographie générale car il permet de cadrer et de fixer l’appareil photo de manière très rapide. Ils ne sont généralement pas très lourds et encombrants, ils sont donc parfaits pour les trépieds de voyage.

Il existe différentes variantes en fonction du mécanisme de fixation de la boule : vis, pistolet, joystick…..

Celles à manette ou à pistolet sont plus rapides et très faciles à utiliser, mais prennent plus de place que celles à vis.

Tête 2D (pan-tilt) et tête 3D (3-way)

En principe, les têtes 2D ont deux mouvements :

  • Rotation autour de l’axe vertical (mouvement panoramique / mouvement panoramique horizontal / mouvement panoramique horizontal).
  • Rotation autour de l’axe horizontal (inclinaison / panoramique vertical / tangage / panoramique vertical).
  • Les têtes 3D comprennent un axe de rotation supplémentaire : Inclinaison latérale de la caméra par rapport à la base du trépied.

Tête à 3 voies / 3D

Dans ce type de tête, chaque axe de rotation possède son propre système de fixation, généralement indépendant l’un de l’autre. De cette façon, le cadrage peut être ajusté assez précisément, bien que l’opération soit plus lente qu’avec une rotule à boule.

Tête d’engrenage (tête d’engrenage)

Il s’agit d’une variante de la tête 3D, à la différence que la rotation de chaque axe est contrôlée par des molettes ou des leviers micrométriques (avec une boîte de vitesses interne). En d’autres termes, chaque axe est fixe et peut être réglé au millimètre près en tournant la roue correspondante.

Joint de pignon et de crémaillère

Dans la plupart des cas, il existe un système permettant de déverrouiller l’axe et de le laisser libre pour réaliser facilement le premier cadrage, et une fois fixé, le micro-réglage se fait avec la molette.

Il s’agit de têtes qui permettent une énorme précision, par exemple pour la macrophotographie ou certains types de photographie avec des téléobjectifs.

Ils sont généralement très robustes et conçus pour supporter des équipements assez lourds.

Tête vidéo / tête à bille fluide ou hydraulique

Ils sont destinés à des mouvements panoramiques très doux, sans à-coups et avec des vitesses de panoramique constantes.

Pivot fluide interne pour la vidéo

Il s’agit généralement de têtes 2D (pan-tilt) spécialisées où un fluide interne est utilisé pour ajouter de l’inertie aux mouvements de l’axe. Dans la plupart de ces têtes, la friction peut être réglée pour s’adapter aux besoins de la prise de vue (par exemple, en fonction du poids de l’équipement, du type de panoramique, des préférences de l’utilisateur, etc.) et chaque axe peut être verrouillé séparément.

Ils sont généralement dotés d’un levier de commande assez large pour faciliter un mouvement très fluide de la caméra.

Certaines têtes vidéo sont montées sur un hémisphère qui vous permet de mettre la tête à niveau sans avoir à régler les pieds du trépied. Il s’agit d’une fonctionnalité très utile qui facilite grandement le travail. Si vous achetez la tête vidéo séparément, vous devez vous demander si l’hémisphère peut être fixé à votre trépied.

Trépieds et têtes vidéo recommandés

Têtes à cardan

Il s’agit de têtes conçues pour être utilisées avec de grands téléobjectifs (équipement très lourd), par exemple pour la photographie sportive, la photographie d’oiseaux, la photographie de la nature, etc.

Tête de type Gimbal

Logiquement, ce sont des têtes très robustes et normalement, elles seront montées sur un trépied qui assure une grande stabilité à l’ensemble.Ils possèdent généralement deux axes de rotation (pan-tilt) qui peuvent être fixés indépendamment.

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Le téléobjectif est généralement ancré à la tête de manière à ce que l’ensemble (appareil photo + objectif) soit en équilibre, comme s’il s’agissait d’une balance équilibrée.

De cette manière, les mouvements de la caméra peuvent être très rapides et efficaces, par exemple en photographie d’oiseaux lorsqu’il s’agit de suivre le mouvement en vol.

Tête de macrophotographie / rail de mise au point

Plutôt qu’une tête proprement dite, il s’agit généralement d’un accessoire qui se monte sur une tête standard.

Barre de mise au point macro

Se compose généralement d’un ou deux rails sur lesquels la caméra glisse avec une précision millimétrique sur des roues.

La photographie macro n’utilise généralement pas l’autofocus et la mise au point est réalisée en rapprochant ou en éloignant l’appareil de la scène. Le rail de mise au point facilite donc grandement le travail.

Tête panoramique ou nodale

Une tête panoramique est une tête qui est utilisée pour prendre des photos panoramiques.

L’idée de cette tête est qu’elle vous permet de régler la position de la caméra de manière à ce que la pupille d’entrée de l’objectif (considérez-la comme une sorte de centre optique de l’objectif) soit située juste au-dessus de l’axe vertical de rotation (le point de non-parallaxie, également appelé point nodal).

Pourquoi est-il important de trouver le point de non-parallaxe ?

Pour prendre une photo panoramique, plusieurs clichés sont pris en faisant tourner l’appareil photo selon un certain angle pour chaque cliché, de sorte que les images entre les clichés se chevauchent. Ensuite, lors de l’édition, des programmes sont utilisés pour joindre toutes les photos ensemble afin de former une seule image panoramique.

Si la caméra n’est pas tournée autour du point de non-parallaxe (par exemple, lorsque nous prenons des panoramas à main levée en tournant le corps), des erreurs de parallaxe et de perspective sont produites, qui affectent principalement les objets les plus proches de la scène.

C’est-à-dire qu’entre les prises de vue, les objets proches apparaissent avec une perspective différente par rapport à l’arrière-plan.

Lorsque le programme essaie de fusionner toutes les prises de vue pour former le panorama, les objets proches apparaissent déformés ou avec des artefacts (éléments étranges, bords ou coupures que le programme a générés en essayant de fusionner les prises de vue et qui ne font pas partie de la scène réelle).

Avec la tête panoramique, une fois l’ensemble caméra + objectif réglé, tous les objets de la scène apparaîtront correctement alignés dans toutes les prises de vue et le programme qui génère le panorama offrira un résultat optimal, sans artefacts ni déformations.

Le point de non-parallaxe est une caractéristique de chaque objectif (bien que logiquement nous devrons régler la tête panoramique pour l’ensemble caméra + objectif).

Les têtes panoramiques sont normalement montées sur une tête standard, c’est-à-dire que ce sont des accessoires qui peuvent être utilisés avec presque tous les trépieds.

Il est plus courant d’utiliser une tête panoramique avec un sabot de trépied en forme de L qui permet de positionner l’appareil photo à la fois horizontalement (photos de paysages) et verticalement.

Utilisations courantes des trépieds en photographie

Photographie à longue exposition

Il est essentiel que la caméra soit fixe et complètement stable pendant la prise de vue afin que les parties statiques de la scène apparaissent nettes sur l’image.

Exemples de photographie à longue exposition :

  • Effet de soie d’eau (cascades, rivières, vagues…).
  • Photographie de nuit en général (Voie lactée, ciel nocturne, startrails…)
  • Light painting (effets avec des lumières en mouvement)

Photographie de produits

Dans ce type de photographie, l’éclairage du produit et la netteté de l’image sont très importants.

Dans la plupart des cas, le trépied est indispensable pour :

  • Maintenez une position de caméra fixe, un point de vue statique qui servira de référence pour le schéma d’éclairage.
  • Pour obtenir une image d’une netteté parfaite, sans aucun type de tremblement.
  • Savoir utiliser l’ISO de base de l’appareil photo pour minimiser le bruit, en augmentant les temps d’exposition autant que nécessaire (par exemple, lorsque vous travaillez en lumière naturelle ou en lumière continue).

Photographie d’architecture et de décoration intérieure

Très similaire à la photographie de produits en termes d’importance de la netteté de l’image.

En photographie d’intérieur, par exemple, vous travaillez souvent sans flash ni éclairage supplémentaire et vous avez besoin d’un trépied pour éviter toute forme de tremblement.

Le panoramique est également souvent nécessaire pour obtenir un cadre plus grand que celui fourni par l’objectif ou pour éviter les distorsions géométriques.

Photographie à intervalles réguliers

Cette technique consiste à prendre des photos d’une scène à intervalles réguliers (par exemple, toutes les secondes ou toutes les minutes) sur une période beaucoup plus longue, par exemple pendant des heures.

Toutes les photos sont ensuite montées ensemble pour en faire les images d’une vidéo. L’effet est une séquence dans laquelle la scène évolue très rapidement dans le temps. Toutes les photos sont ensuite réunies au montage pour les convertir en images d’une vidéo. L’effet est une séquence dans laquelle la scène évolue très rapidement dans le temps (timelapse).

Il existe de nombreuses techniques et différents types de time lapse, mais en général, un trépied ou un support stable est nécessaire pour que le cadrage soit toujours le même ou qu’il change en suivant un mouvement très, très régulier.

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Techniques HDR (high dynamic range)

Ces techniques peuvent être utilisées dans de nombreuses situations différentes : photographie de paysage, photographie d’intérieur…

Pour résumer, les caméras ne peuvent capturer qu’une certaine gamme dynamique de la scène, inférieure à la gamme capturée par l’œil humain. Si la scène présente des zones très lumineuses et des zones très sombres, l’appareil photo ne peut pas capturer les détails dans cette plage de luminosité. Si nous exposons pour capturer les détails dans les zones les plus claires, les zones sombres apparaîtront noires et sans détail. À l’inverse, si nous exposons pour capturer les détails dans les ombres, les zones éclairées apparaîtront brûlées, sans aucun détail.

Les techniques HDR consistent à prendre plusieurs photos de la même scène, avec exactement le même cadrage, mais chacune de ces photos avec une exposition différente. C’est ce qu’on appelle le bracketing.

Ensuite, lors de l’édition, à l’aide de programmes spécialisés ou de modules HDR, les images avec des expositions différentes sont assemblées pour générer une image finale qui présente des détails dans les hautes lumières et les ombres.

Panoramas

L’objectif est d’obtenir une image finale avec un angle de vue plus large que celui fourni par l’optique que nous utilisons.

Comme nous l’avons mentionné plus haut (en parlant de la tête panoramique), la technique consiste à prendre plusieurs photos qui se chevauchent en faisant tourner l’appareil photo selon un certain angle à chaque fois, jusqu’à ce que toute la scène soit couverte.

En général, il est conseillé d’utiliser un trépied, au moins pour s’assurer que le cadrage est maintenu par rapport à l’horizon, même si les conditions d’éclairage permettent de photographier à des vitesses très élevées.

En outre, pour éviter les problèmes de parallaxe, qui affectent principalement les objets proches dans la scène, il est essentiel d’utiliser un trépied avec une tête panoramique pour régler le point de non-parallaxe de l’objectif.

Utilisation du trépied en vidéo

Dans le cas de l’enregistrement vidéo, le trépied est essentiellement une extension de la caméra.

L’une des caractéristiques qui font partie du style cinématographique et qui sont associées à la qualité technique d’une vidéo ou d’un film est la stabilité des plans, tant dans les scènes statiques que dans les scènes avec mouvement de caméra.

L’œil humain utilise son propre système de stabilisation d’image et est habitué à voir une réalité stable avec des transitions continues et fluides, même lorsque nous marchons, courons ou sommes dans un véhicule.

Lorsque nous voyons une scène avec des mouvements de caméra saccadés, des tremblements, des secousses, etc. nous la trouvons généralement désagréable. Ce n’est que dans de très rares cas que cette sensation est créée volontairement, par exemple dans des scènes avec beaucoup d’action, des poursuites… pour provoquer un sentiment d’anxiété et de manque de contrôle chez le spectateur.

Pour la vidéo, les trépieds avec rotules sont généralement utilisés pour faciliter les mouvements les plus naturels de la caméra, les panoramiques horizontaux et verticaux (pan-tilt), de manière fluide et continue, sans à-coups.

Critères de choix d’un trépied

L’idéal est de choisir un trépied en fonction de l’usage que vous allez en faire, c’est-à-dire un trépied et une tête qui correspondent parfaitement à votre type de photographie (ou de vidéo).

Cela semble simple, mais en général, nous devrons chercher un équilibre entre les deux :

  • Stabilité
  • Utilisabilité
  • Portabilité
  • Prix

Sur la base des caractéristiques physiques et des fonctionnalités du trépied et de la tête…

Gamme / matériaux / typologie de base

Dans le cas des trépieds, il existe généralement une correspondance plus ou moins directe entre la qualité et le prix, du moins en ce qui concerne le saut de qualité entre le bas et le milieu de gamme. Ensuite, le passage du milieu de gamme au haut de gamme est plus progressif en termes de performances ou de qualité de fabrication.

Les trépieds bas de gamme sont généralement fabriqués en aluminium et en plastique. Les joints entre les éléments et/ou les pièces mobiles sont généralement en plastique, ce qui implique une certaine perte de rigidité. Pour compenser cela, ils comprennent généralement des renforts, comme des rayons, qui relient les jambes à la colonne centrale. Cette option n’est pas la meilleure pour la photographie car, dans certaines situations, vous aurez besoin que les pieds puissent s’incliner et se déplacer indépendamment.

Je ne recommanderais un trépied bas de gamme que si vous comptez l’utiliser de manière très sporadique et avec un équipement léger. Si vous voulez l’utiliser avec des téléobjectifs, ils ne sont pas une bonne option car toute vibration sera très perceptible.